token=
Vous n'etes pas connecté, Connectez-vous | |
Passé agricole | Edité le 17/07/2023 22:48 par LUIS FERREIRA |
La cerise de Montmorency ou la poire de Groslay en sont les plus glorieux ambassadeurs. Une exposition présentée au musée d'histoire locale Michel-Bourlet, à Deuil-la-Barre, retrace l'histoire et le rôle de l'arboriculture fruitière dans la vallée de Montmorency, du XVII e siècle à nos jours. « Cela existe depuis l'époque romaine, mais la culture a connu un grand développement à partir du XVII e siècle, explique Alain Chabanel, président de l'Association pour l'histoire et le patrimoine de Deuil. Plusieurs conditions étaient réunies, notamment la recherche de la diversification alimentaire. » L'engouement des élites provoque alors la multiplication des jardins potagers fruitiers. « C'était un marqueur social », souffle Alain Chabanel. Des jardins fruitiers à foison Une pratique et un quotidien présentés dans l'exposition, à travers des panneaux et des objets prêtés notamment par le conservatoire du patrimoine de Groslay. Des produits expédiés en Angleterre et en Allemagne Un âge d'or aujourd'hui révolu. En effet, l'arboriculture a en effet quasiment disparu, en raison notamment de l'urbanisation. Mais son héritage demeure à travers le nom de certains quartiers encore existants, comme Poirier-Baron, à Sannois, ou Gros-Noyer, à Saint-Prix. |